16 JUIN 2017, UN SIÈCLE DE CATCH DE DESSIN À STEREOLUX

Le catch a cent ans. Cent ans de manchettes vicelardes à la glotte, de doubles nelsons vachards et d'écrasements testiculaires ; cent ans de tenues improbables et de ferveur masculine très gay friendly. On en entend déjà certains marmonner « Mais qu'est-ce qu'on en a à carrer ? ». OK. À ceux-là on répondra que – primo : le catch est un sport noble, qui véhicule des valeurs de camaraderie et de dépassement de soi, même si ça fait mal ; et deuzio : que n'importe quel anniversaire est un bon prétexte pour faire la teuf. Moins bégueules que d'autres, les catcheurs à moustaches y ont pensé, eux.

Cet obscur groupuscule de scribouillards imbibés, d'origine nantaise et d'obédience marxiste-léniniste, acoquinés comme il se doit à ceux de Maison Fumetti, se la pète avec un show qui fera date dans l'histoire des shows : une fosse, vingt catcheurs, deux rounds d'une heure chacun, une performance collaborative de dessin, un musée du catch, un concert de Cocoboy pour faire bouger les cerveaux, un DJ set – à moustaches, naturellement. Un show où règnent l'ultraviolence et le stupre, le show d'un monde sans loi ni ordre ni poisson à la cantine le vendredi. D'un monde assoiffé de testostérone, où tous les coups sont permis, où la justice nique sa mère et où les super-héros sont les pires des crevards, prêts à s'entre-égorger pour un lazzi, un croquis, un regard de travers ou une main au cul. No rules, no limit, no mercy. On vous aura prévenus.

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